Littérature, politique et
pouvoir aux Antilles
Ajimase Angela A.
University of Calabar, Nigeria
Abstract
This paper explores the political question in Carribean literature. Taking
into consideration some leading authors of Carribean literature like Aimé
Césaire, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Bernab Confiant and Maryse
Condé, it attempts to show that besides the fact that it is an effective weapon
of political combat, Carribean literature is to some writers a place to gain
influence and fame. The different identity theories postulated by major
literary movements (Negritude, Antillanity, Creolity and Coolitude) are
fundamentally permeated by political ideologies that confront one another for
control of the Carribean literary class. The movement organized by
post-Césairian writers, especially the Creolist movement, aims at purging
Carribean literature of Césairianism. It is an irrefutable proof of
anti-césairianism. It is, therefore, the proof of this fierce war carried out
by a certain group of Carribean writers to occupy the pride of place in the
Carribean literary and political scene.
Key
words: Committed literature, Caribbean literature, Creolity, Antillanity,
Negritude
Résumé
Le présent article explore la question du politique dans la littérature
antillaise. Considérant l’œuvre de certains ténors de cette littérature – en
l’occurrence Aimé Césaire, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Bernabé,
Confiant et Maryse Condé-, il tente de montrer que, outre le fait qu’elle
représente une arme efficace de combat politique, la littérature antillaise est
un espace de lutte pour la conquête d’influence et de notoriété par certains
écrivains. Les différentes théories identitaires postulées par les principaux
courants littéraires ( la négritude, l’antillanité, la créolité, la coolitude
en l’occurrence) sont remarquablement traversées par des idéologies politiques
qui s’affrontent pour une hégémonie dans la classe littéraire antillaise. Le
mouvement engagé par les post-césariens (surtout les créolistes) visant à
« decésairiser » la littérature antillaise est la preuve irréfutable
d’un anti-césairisme ; donc la preuve de ce combat acharné mené par une
partie de la classe d’écrivains antillais pour occuper les premiers plans de la
scène littéraire et politique aux Antilles.
Mots Clés : Littérature engagée, Littérature Antillaise, Créolité,
Antillanité, Négritude
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